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La page de l'Easystar |
Passionné serait beaucoup dire, mais attiré par tout ce qui vole : oui ! Avant que d'avoir eu la possibilité d'être sur le siège de droite dans un petit "coucou" et de m'initier bien avant encore au vol à voile, je faisais "voler" quelques modèles. Mais c'est bien connu : 8 jours pour assembler le balsa et 8 secondes pour en faire un tas d'allumettes. Ca, c'était dans les années 65-68. Le ramassage des patates (parmi les petits boulots que l'on pouvait faire alors pour gagner un peu d'argent de poche à 12 ans et qui maintenant nécessitent des autorisations à n'en plus finir et laissent les gamins sans possibilité d'avoir "leur" argent de poche), fermons la parenthèse, m 'a permis d'acheter une réplique d'un mustang avec un moteur de 0,8 cm3 pour pratiquer le vol circulaire. Vols qui se termineront un beau jour dans les fils électriques du vieux stade de Nosay dans le 91(Essonnes) Il y eu des années de temps mort pour la pratique de l'aéromodelisme, entrecoupé par l'achat d'un hélico d'une technique de construction déjà ancienne à l'époque ou je l'ai acheté en 1987 : un miniboy. Bien du temps à apprendre à le lever, à faire quelques sages transitions, et beaucoup de temps à le règler entre chaque vol. La lassitude m'a pris et je l'ai échangé contre je ne sais plus quoi à un ami qui après s'être lancé dans le pilotage des voitures RC est maintenant pilote de "p'tits gros". Mon travail de chauffeur poids lourds dans les années 95-2000 me laissait bloqué dans des régions superbes quelques soirs ou un week end. Alors, je me suis tourné pour passer mon temps libre vers le modélisme et ai fait l'acquisition d'un "Skysurfer" petit paramoteur fait de ficelle et de sac plastique du genre de celui que l'on trouve aux caisses des supermarchés et qui ne prend pas de place (nécessité dans la cabine d'un camion). J'ai ainsi retrouvé mes reflexes de radiocommande et ai passé bien des heures bloquées à faire du vol de pente sur des toits d'usines ou le long de la semi remorque placée dans le lit du vent. Le pilotage simplifié m'a remis en confiance et ne me suffisait plus. Je suis donc passé à l'Easystar, planeur des nouvelles technologies : EPP dérivé du polystyrène, mais beaucoup plus solide. J'ai toujours dans sa boite, neuf, un hydravion monocoque: un "Seawinder"que je n'ai pas monté, car je trouve un plaisir inégalé à faire voler et transformer les "easystar" et n'ai pas envie pour le moment de passer à autre chose. Dans sa version de base avec une surface un peu plus importante pour la dérive verticale car un peu fainéant d'origine pour virer. Mais voulant refaire le monde je bricole et ai mis sur un easystar de base un train classique.: Celui-ci n'a qu'un talon de bois en cagette de marché sous la quille arrière pour que l'EPP ne s'use pas.J'ai augmenté la surface de la dérive horizontale qui a faible vitesse et sans moteur n'était pas très violente! Equipé d'une hélice 5.5, d'un brushless 1450 KV et d'une LI-PO 3 éléments; la li-po étant selon le moment une 1500 mA, une 2200 mA ou une 2800 mA. Autant vous dire qu'avec 2 batteries je peux voler une matinée complète sans souci. Problème : le moteur doit souffler la dérive pour le faire tourner, autrement dit les rayons de braquages sont grands au démarrage et frôle le cheval de bois lorsqu'il est déja en mouvement Pour le vol montagne l'absence de train est préférable surtout si l'on se sert de la végétation pour atterir. J'ai voulu découvrir le plaisir de la photo aérienne et j'ai donc renforcé le train d'atterissage afin qu'il supporte un appareil photo classique. Pas de problème de poids, ni de centrage mais le fait qu'à l'atterissage le choc même faible faisait rebouter l'appareil photo avant que je ne puisse l'arrêter manuellement m'a fait momentanément renoncer à la photo, la Flycam n'étant qu'une malheureuse expérience ratée tellement sa qualité est nulle et ne mérite même pas le prix ou elle est vendue.. Mais après le train classique auquel j'avais couplé la dérive à la roulette de queue je me suis laissé tenté par le tricycle, non sans mal: Le train n'était pas d'accord pour flirter avec l'herbe. j'ai donc changé mon projet assez facilement puisque de plus, je ne pouvais mettre mon appareil photo. J'ai fait un train plus leger qui a volé mais qui ne me plaisait pas par son manque de beauté.
Après l'atterissage un petit peu dure pour la roulette avant dans l'herbe, j'ai imaginé un train tout terrain: testé à 1kg de poids: Il a volé mais ce n'était ni très esthetique, ni très probant. Je l'avais concrétisé, c'était le principal, conception tout à fait personnelle! Mais avant tout il fallait quand même solidifier un peu cette armature en EPP donc deux modèles légèrement différents surtout dans la fixation du moteur!!! Comment bloquer un moteur quand on est fainéant! Mais un peu plus travaillé: Il est vrai que la coque de l'easystar est un délice pour quelqu'un comme moi ayant deux mains gauches pour travailler le balsa. Elle se prête à tout et de plus se colle avec un pistolet à colle chaude très facilement. Avec le temps le désir d'aller flirter avec le lac du parc de la Courneuve dans le 93 aux commandes d'un aéromodèle capable de se poser sur l'eau me titillait. J'ai donc récupéré les flotteurs d'un Wilga mort avant d'avoir été usé car au deuxième vol l'aile s'est désolidarisé du fuselage . J'ai donc consolidé la coque de l'easystar comme vu juste au dessus et lui ai, après avoir bouquiné sur différents forum les mails très instructifs, adapté les flotteurs du feu Wilga. première mise à l'eau pas chargé pour "voir" car je découvre les règles qui régissent la flottaison, le taxiage, le décollage et le posé sur l'eau Les essais se poursuivent cette fois ci tout équipé et le modèle bien centré. Il est possible d'abaisser un peu la queue en reculant le centre de gravité par rapport au flotteur. Lors des premiers taxiages le manque de dérive dans l'eau avec un vent déjà établi me pose des problèmes pour diriger l'easystar. J'ai donc couplé une dérive montée sur un axe horizontal et vertical qui se relève à vitesse rapide dans l'eau (c'est involontaire) mais aussi quand près du bord il n'y a plus de fond. la fixation du train étant un peu rigide (même trop) le fond du fuselage bien que renforcé par l'interieur a commencé à se déchirer Vue suivante: Renforcement des supports de flotteurs, moteur d'origine, on peut se rendre compte de la mise du poids vers l'arrière, les redans ont été percés d'un tube afin de permettre un décollement du flotteur plus facile, on peut voir aussi les papillons plastiques qui tiennent la dérive verticale car celle ci est démontable mais fragile! Le perçage des redans et la dérive démontable sont tirés d'un forum de site d'aéromodelisme dont je ne me souviens plus le nom. Si vous vous reconnaissez .....je signais sous "bernard 2+2"
et un beau matin je suis allé le mettre à l'eau En tirant à fond la commande de profondeur le moteur écrasait l'avant des flotteurs et donc empêchait de prendre la vitesse nécessaire. Il fallait compter sur une rafale de vent ou croiser son sillage pour espérer s'envoler. Mais toute découverte à ses revers, photo originale certe mais qui ma fait comprendre qu'un petit bateau radiocommandé est une necessité, surtout en periode d'essai/découverte
le premier modèle fonctionnel avec le brushless Malheureusement je n'ai pas pris de photo à chaque étape et donc ici se termine l'aventure hydravion à base d'easystar. mais quelques autres essais furent lancés tel que mettre le brushless et l'helice du Wilga sur un easy star: Une plaque d'aluminium pour rehausser le moteur qui entraine une 10/6. Le résultat est performant avec malgré tout une tendance à piquer à l'accéleration. Une autre transformation est l'ajout d'ailerons dont voici le prototype L'experience m'a montré par la suite qu'ils doivent être assez longs et peu profonds afin de ne pas servir d'aerofreins. Sur l'Easystar suivant j'ai taillé l'aile sur 15mm mais en allant assez loin vers les bouts d'ailes dont j'ai découpé les extrèmités courbes qui étaient facteur de stabilité mais aussi empêchaient les mises en inclinaison facilement. Quelques montages: le train avant qui permet de passer par dessus les petits obstacles( petits!!!) et un petit poussoir qui permet de situer le Centre de gravité plus facilement la fixation de la dérive verticale
une autre façon de préparer l'easystar à être un hydravion :
une comparaison: l'easy star et l'easyglider Certains se sont amusé à mettre les ailes et la dérive de l'easyglider et ont trouvé que cela augmentait spectaculairement ses capacités de planeur, je ne l'ai pas fait ne me sentant pas assez doué pour travailler les attaches d'ailes Sur ce, je vous fais voir un de mes terrains de jeu où à mi-colline il y a un décollage de parapente Voila aussi pourquoi j'aime l'easystar : pas de pluie? Alors je vais aller voler! Toujours prêt dans son sac, 1 minute pour le mettre en oeuvre je ne demande pas beaucoup plus sinon lui octroyer une caméra mais je ne sais laquelle choisir. Qui a dit que l'aéromodelisme n'est pas un sport? Bernard 14/06/2011 mis à jour le 15 juillet 2011
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