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  Aujourd'hui un paramotoriste breveté m'a fait part de ses déconvenues avec l'école où il s'était inscrit pour réaliser son rêve, cela m'a fait souvenir d'un cauchemar que j'ai fait, je vous le narre ici.  
 

Un Cauchemar

nuage

 
  J'avais rêvé de m'envoyer en l'air mais….……  
 

Je me suis éveillé un matin et j'ai eu souvenir d'un cauchemar que j'avais fait. J'ai transcrit les sentiments et les paroles dont je me souviens.

Je ne pense pas que les cauchemars reflètent la réalité, donc n'essayez pas de vous mettre à ma place ou de tout autre spectre de ce monde de la nuit. Si vous pensez vous reconnaître réfléchissez que vous ne pouvez être aussi sombre que ces ombres.             Je ne pourrais le croire !

 
  moi trait  
 

Salut Fulgence,

Quelques mots pour t'exprimer mes états d'âmes.
Avec ce mauvais temps, de penser j'ai le temps !
Que ce soit au temps passé ou perdu.
Temps perdu pour lequel je t'en veux,
Temps perdu à gonfler une voile dont tu savais pertinemment que tu ne me laisserais pas voler avec.

 
 

En achetant un chariot Z après que tu m'aies dit que tu n'en avais pas d'occasion, je préparais ce jour où, la voile au dessus de la tête bien positionnée, je courrai vers une renaissance .

Cet achat ne t'a pas plu, le jour de la renaissance ne s'est pas levé

 
 

chariot Z

 
 

Je t'ai demandé par la suite de pouvoir mettre le SOR 521 de l'école sur le chariot pour « voir ». Tu as été réticent et je n'ai pu ce jour là essayer ce montage. Il a fallu bien longtemps pour que Aldebert ou Marcello te convainquent de me laisser essayer de le poser.
C'était vraiment le moment que tu as raté pour me vendre une formation chariot.

Mettre en route le moteur, rouler sous ta direction quelques mètres et je passais commande du SOR 521, de la voile, du parachute ainsi que tous les accessoires pour faire fonctionner le GMP tellement l'envie de quitter le sol était et est encore forte.
Sur une année j'ai été absent, il y a eu toute la saison hivernale catastrophique, et ton absence.
C'est la vie
En contrepartie, lors de mes périodes de présence en région parisienne, je suis maintes fois allé sur le terrain, jours après jours suffisamment volables ou suffisants pour travailler la voile .
Combien de fois ne suis-je venu que pour lever la voile en attendant le bon jour, malgré un temps incertain, combien de fois suis-je reparti avec un vide au ventre et un retour sous la pluie. !

 
  voile sur tete  
 

Lors de mon inscription, tu m'as précisé que tu ne voulais pas que tes élèves travaillent individuellement seuls dans leur coin afin de ne pas acquérir de mauvaises habitudes. J'ai donc abandonné ma vieille XP avec laquelle j'ai commencé à voler en Parapente en 1994 dans le Cantal.

J'ai compris et adhéré à cette décision. Et dans cette situation, combien de temps as-tu perdu à bavarder à droite et à gauche avant et pendant LES séances. Combien de temps avons-nous attendu que tu nous laisses déplier la voile !!!

J'ai toujours fait attention à ne pas empiéter sur ton autorité, tes responsabilités, décisions et ne jamais te forcer la main. Ainsi je disais :
-Fulgence, demain il y a un vent de 10 kms/h,
-si tu as de la place
-si tu es au terrain
-si tu penses que c'est bon…
peux-tu me mettre sur ton cahier de rendez-vous / est ce que je peux venir ?
Sur le terrain, une bonne partie de l'année écoulée, j'attendais (nous attendions) que tu décides de qui allait faire quoi et dans quel ordre.

 
 

biroute

 
 

Un jour j'ai osé prendre la voile qui n'était pas utilisée et tu m'as exprimé à la fin de l'exercice le sentiment que maintenant j'étais décidé à travailler.

J'ai compris qu'à partir de ce jour il fallait ne pas attendre mais te demander, redemander à sortir la voile, à l'étaler et à la travailler. Combien de fois poliment ai-je du t'interrompre dans tes conversations du début de séance afin de pouvoir sortir et étaler la voile!

Je n'ai jamais forcé ta décision en quoi que ce soit, prise de rendez-vous, utilisation de la voile ou autre. J'ai souvent attendu que tu me dises : Bernard c'est à toi. Je n'ai jamais voulu passer devant un autre élève et je pense que tu as pris ça pour de l'indécision ou de la peur.

Deux fois j'ai eu le moteur et la voile sur le dos dans le même instant. La première fois tu m'avais apprêté et comme d'habitude j'attendais que tu finisses tes éternelles conversations de bar d'aéroclub, quand la pluie doucement s'est installée. C'en était fini ce jour là de mon rêve d'Icare.

La seconde fois toujours prêt, toi pris dans tes discussions avec les pilotes présents sur le terrain. Le temps s'est écoulé, la joie de penser que c'était le bon jour est tombée de la même façon que la manche à air. Tu n'as pas voulu risquer ton materiel en me laissant courrir. Repliage de l'aile et premières déceptions sur tes qualités humaines et d'instructeur.
Maintenant je pense comprendre la relation de ces occasions perdues et de ta phrase :
…/…
-Si tu ne voles pas c'est que je crois que tu n'en es pas capable et ton décollage n'est pas encore sécurisé
Je tiens à ce que tu sois sécurisé !
…/…
Cela veut dire que tu as continué à me faire lever la voile après m'avoir fait miroiter que j'étais près du but et cela sur plus d'une année.

Je me pose aussi une question qui pour moi a beaucoup de valeur quant à ma progression: quelle est la proportion d'élèves qui ont acheté soit une voile, soit un paramoteur soit l'ensemble avant d'avoir été autorisé à décoller pour la première fois parmi tous tes clients ?

 
  piste persan  
 

Chose étonnante, au mois d'Août, tu convenais que mes efforts pour être si souvent présent sur le terrain n'appelaient pas l'obligation de réactualiser mon contrat établi pour une année.

Et puis j'ai laissé paraître dans un journal informatique dont tu es un abonné, la réponse à une proposition de matériel paramoteur. La proposition de me vendre le matériel école que tu m'avais faite quelques mois auparavant ne pouvait être aussi intéressante que cette annonce passée sur la liste.

 
  Quelques jours donc après cette parution, lors de la lecture d'un email que tu m'envoyas, j'ai eu la surprise de lire que je devrais envisager de réactualiser mon contrat, tu renouvelais le désir que j'achète une formation chariot et tu précisais que tu estimais que je ne pouvais décoller à pied en toute sécurité.  
  moi bras levés  
 

Les questions qui surgissent à mon esprit sont :

-Pourquoi ce retournement de décision ?
-Pourquoi attendre plus d'un an pour constater que je ne « pourrais » décoller à pied ?
-Pourquoi me proposer une formation chariot payante alors que je ne suis jamais allé à l'ultime étape de ma formation à pied, formation que j'ai payée d'avance et en une seule fois ?

 
 

- Les nombreuses fois où je suis venu sur le terrain je ne t'ai jamais vu avec un chariot monoplace ou biplace. Et pourtant tu insistais tellement pour que je t'achète une formation sur un appareil que je n'ai jamais vu !

Comme je te le répète c'est une vente manquée.

 
  Je peux faire erreur et dans ce cas là je te prie de ne pas t'en offusquer, mais le seul brevet que je sus être délivré et chariot biplace que j'ai su être sur le terrain à la date où notre contrat s'acheva fut lorsque un élève acheta un chariot en Espagne ou Portugal et que tu le qualifias dessus. Toutes les fois où je vins sur le gazon durant cette année je ne vis jamais dans ton école un chariot qu'il fut mono ou biplace. Peut être as-tu trouvé maintenant le « 305 » que tu veux monter sur ton chariot.  
 

Tu m'as dit que tu n'avais pas une nécessité de résultat et c'est en cela que je vois en toi la machine à gagner de l'argent et non pas l'être humain dans ce qu'il a de plus beau.

J'ajoute que tu es dans ton droit le plus absolu puisque j'ai signé un contrat d'une durée d'un an. Je n'imaginais pas que tu eusses pu être si machiavélique et ne pas avoir la probité, puisque je ne pouvais être pilote à décollage à pied, selon toi, de rompre le contrat avant son échéance.

 
 

Ce que je ressens à présent ?

-Avoir été ébloui par un instructeur qui parle bien.
-Avoir signé un contrat vendu par un excellent vendeur.
-Avoir été mené en bateau jusqu'à la fin de mon contrat
-Avoir été relancé par un bon commerçant
-Avoir été abusé de ma gentillesse et de ma sensibilité.

Je crois que de tous ces ressentis c'est ce dernier qui m'a fait mal

En effet tu me proposais une formation chariot pour 850 euro et tu dus avoir un peu de gêne lorsque tu contactas l'instructeur à qui je rendis visite et où tu lui annonças que tu me proposais la formation chariot pour 350 Euro.

 
 

Si nous nous rencontrons, et cela arrivera invariablement un jour ou l'autre, je ne te souhaiterais pas le bonjour non pas par haine mais seulement en conséquence du mépris que je te porte.

MAIS j'aurai toujours ce sentiment d'avoir été trahi et blessé dans mes relations humaines et d'ouvertures vers « l'autre » et d'avoir été un bon poulet, d'y avoir laissé de belles plumes.
Aujourd'hui je sais que le monde de l'ULM n'est pas à ton image, et cela me rassure.

 
 

Fulgence, tu ne seras plus jamais aussi Bienvenue dans mon monde de la même façon dont tu l'as été le soir où je t'ai vu sur la piste que tu tondais.

Quand je pense à toutes les fois où je mettrais le casque que je t'ai acheté pour mon premier vol, je penserai à l'homme et au marchand qui a failli me dégoûter du monde de l'ULM.

Il va falloir que je m'en débarrasse.

J'ai passé le brevet sur un chariot peut être tout simplement parce que ma formation planeur et avion me faisait pencher pour cette façon de voler et que tu avais réussi à me détourner (dégoûter) de ce moyen naturel de décollage qu'est la course à pied.

 
 

soir_biroute

 
 

J'ai transcrit mon cauchemar tel que je m'en souviens mais dans toute chose il y a une leçon de vie à prendre. Dans le mode de l'ULM il y a une représentation en miniature de la société avec ses généreux du coeur , ses pilotes avides de la vie, des nuages, des grands espaces que ce soit en paramoteur ou 3 Axes (ULMest) .

Il y a aussi ceux qui en mettant en avant l'amour du partage du monde des oiseaux, utilisent le monde ULM comme un moyen de faire de l'argent.

Non pas comme un travail rénuméré, mais comme un puit d'où il faut tirer le maximum et en cela devoir passer au dessus des valeurs humaines

Lorsque ces lignes seront lisibles, j'aurai obtenu le brevet et mon cauchemar se sera dilué dans les joies du vol.
(Juin 2015, le casque s'est cassé lorsque je l'ai pris en main pour faire un vol, bon débarras!!)

En attendant, vous, futurs élèves et aussi clients, avant de signer ce contrat qui, vous le pensez, vous ouvrira la 3° dimension, allez sur le terrain que vous avez choisi,
- faites parler un par un dans un coin les éleves qui n'ont pas encore volé. Ensuite ceux qui volent. Et   encore après les deux groupes à la fois !
-Depuis combien de temps sont il là?
-Est ce qu'ils peuvent venir souvent?
-Est ce que on a insisté pour qu'ils achètent leur matériel au plus tôt?
-Où en sont ceux qui n'ont pas encore leur materiel personnel?
-Voyez ce que fait l'instructeur, est-il près des élèves ? Passe-t-il de l'un à l'autre? Est ce que les élèves   sont nombreux sur le terrain,
-Combien coute la qualification Biplace? La qualification Radio?
-Peut on faire un vol en bi pour "voir"?

Allez sur internet et voyez comment se présente le site de l'Ecole, souvent il vous donnera l'image de celui qui la dirige, et dans le désordre :

http://www.leparamoteur.fr/
http://www.gazailes-paramoteur.com
http://www.paramoteur-ecole-paris.fr/
http://www.paramoteur.pro

Cherchez le tape à l'oeil, l'humain, le simple, le serieux ou ceux qui réunissent plusieurs de ces qualités et/ou défaut (au singulier je n'en ai nommé qu'un seul pour ne pas compliquer l'exercice).

. Faites une recherche sur les éventuelles critiques y affairant, elles vous seront utiles pour décider.

Sachez que si vous n'habitez pas à 5 mn du terrain, un an est tout juste! En sachant que si vous travaillez vous êtes limité dans le choix des jours et des heures qui ne correspondront peut être pas à votre instructeur, que celui-ci peut avoir des problèmes familiaux qui lui feront rater de belles journées. Il a peut être un autre job et privilegera peut être certains jours à celui-ci. il se peut qu'une belle journée lui serve à mettre du beurre dans les épinards grâce aux baptèmes et donc ratée pour l'école. Il peut y avoir aussi la météo pas méchante mais suffisante pour mouiller le terrain ou pour mettre une petite brise juste un peu trop forte pour un élève débutant. Enfin, prendre un contrat plus bref (1 semaine complète, 6 mois) est un risque financier si vous faites un cauchemar comme le mien

Faites vous un cahier de présence et progression qui sera je pense différent de celui de votre école. Notez la présence d'autres élèves, l'exercice que vous avez fait ce jour là, combien de temps, l'heure de l'arrivée et de départ, de quoi vous avez parlé, le temps qu'il fait, et même des photos de la voile prêtée, etc... Cela vous fera au mieux des souvenirs (agrémentés de photos) au pire des arguments pour solder un problème avec l'Ecole. Quand on sait que maintenant un brevet va tranquillement de 1000 à 1600 euro, si cela se passe mal, il vaut mieux avoir la matière necessaire pour faire valoir ses droits.

Il est vrai que lors de l'inscription tout est nouveau, interessant et la pensée est dirigée sur les leçons et le brevet et non pas sur ce qui pourrait être vil dans la conduite du responsable de l'école ou de l'instruction.

Dans mon cauchemar je me souviens avoir signé des jours de présence beaucoup moins nombreux que dans la réalité, mais c'est si beau d'être sur le terrain et on ne pense pas à des Fulgences.

Pour le paiement, si vous pouvez payer en plusieurs chèques faites le ! Si cela se passe mal vous pouvez bloquer les chèques sans prévenir, même si vous n'en avez pas le droit et que vous ayez un minimum de frais vous aurez un argument pour discuter la suite de votre progression surtout avec un cahier de présence bien rempli et precis. Dans mon cauchemar je me souviens que j'ai payé en une fois ma confiance dans un homme qui aime voler et soi disant transmettre sa passion, celle-ci m'a caché que derrière les paroles il y avait une âme humaine avec ses qualités et ses défauts.

Bernard

Février 2011 pour mes 59 ans
Remis une deuxième fois en ligne Septembre 2015 .

fin

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